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Matériel

Science et technique agricole

10/06/2024

Presse à balles rondes RB545 : Robustesse, rapidité et travail de qualité

Polyculteur-éleveur à Darmannes en Haute-Marne et prestataire de pressage de paille et de fourrages, Jean-Michel Aubertin a investi dans un combiné de presse à balles rondes RB545. Ce type de matériel répond à ses problématiques : gain de temps, à travers un débit de chantier plus élevé, et hachage de la matière à la demande.

Qu’est-ce qui vous séduit dans le combiné presse-enrubanneuse modèle RB545 ?

J’ai investi dans ce modèle il y a quatre ans. Je souhaitais tester l’enrubannage du sorgho aussitôt sa mise en balles. Ce combiné RB545 est équipé de 20 couteaux qu’il est possible d’activer, ou pas, en totalité ou partiellement (10 couteaux uniquement). Dans mon cas, je prépare l’alimentation de mes animaux dans un bol mélangeur et non plus à l’aide d’un godet désileur comme c’était le cas auparavant.

J’ai donc besoin d’une taille de morceaux spécifique. Avec ce système de couteaux, je peux facilement adapter la longueur et la finesse de la paille et du fourrage en fonction de la demande des clients pour lesquels je réalise de la prestation de service de pressage.

Quid du débit de chantier ?

Aujourd’hui, pour répondre à la demande des clients, je dois travailler vite sur une fenêtre de tir de plus en plus courte. Avec le combiné RB545, je gagne du temps grâce à un débit de chantier élevé. En moyenne, je réalise 40 à 45 bottes par heure (selon le volume de biomasse), soit 2 à 3 bottes supplémentaires par rapport à une presse traditionnelle.

Avec le combiné de presse, les balles sont enrubannées puis ramassées dans la foulée. L’organisation du chantier est plus simple et nécessite moins de main d’œuvre.

Qu’en est-il de la conservation des balles ?

Une fois pressé et sorti de la chambre à balles, le fourrage est pré-enrubanné avec un liage composé d’un film plastique. Plus hermétique qu’un filet, il évite le développement des moisissures. Les balles, plus serrées, sont plus faciles à enrubanner et se tiennent mieux dans le temps. Avec ce système nous constatons moins de pertes.

Pour réaliser une fenaison de qualité, quels sont pour vous les critères indispensables ?

D’abord, il me paraît essentiel de travailler avec du matériel fiable et d’avoir un service après-vente réactif avec un mécanicien disponible. Ensuite, au moment de la fauche, le fourrage doit être au bon stade, idéalement non épié ou fleuri (selon le type de culture) afin de conserver ses qualités nutritives et tous ses sucres.

Une fenaison de qualité pour des produits finis qualitatifs

« Mes animaux sont principalement nourris avec les cultures produites sur l’exploitation, grains et fourrages à base de luzerne ou de cultures dérobées (notamment triticale et vesce pour les vaches laitières). Pour organiser la fauche des prairies, je m’appuie sur mon expérience. J’observe leur maturité et les prévisions climatiques. Cette année, les chantiers de fenaison ont démarré une quinzaine de jours plus tard que d’habitude. La météo pluvieuse a perturbé l’organisation des travaux, habituellement fluide. Je dois davantage adapter les réglages de la presse à balles rondes pour éviter les bourrages, le fourrage étant encore vert. Il est indispensable que la fenaison et l’enrubannage soient de qualité pour fournir un produit fini qualitatif (lait et viande). » Jean-Michel Aubertin


✓ Conception simple, utilisation et entretien faciles

✓ Service après-vente de qualité et réactif

✓ Fiabilité et robustesse

Le GAEC de Stron en quelques chiffres

• 330 ha dont 200 ha de grandes cultures (blé, orge, colza, tournesol, pois, maïs, sorgho et luzerne)

• 280 animaux (vaches laitières et allaitantes, engraissement)

• 1 atelier de transformation (crème glacée)

• 120 à 150 ha/an, pressés et enrubannés soit l’équivalent de 5 000 balles rondes (1 000 à 1 200 pour les besoins de l’exploitation, le reste correspond à de la prestation de service)