Matériel
Passion
26/09/2024
Trois questions à Rémy Cazemajou, dirigeant d’une ETA
Fils d’agriculteur, Rémy Cazemajou, jeune père de 32 ans et co-dirigeant depuis 2020 de l’entreprise de travaux agricoles De Marc dans le Lot et Garonne (47), est un passionné de machinisme et notamment de moissonneuse-batteuse.
Pourquoi le choix de la SNC De Marc s’est porté sur l’achat de deux Case IH Axial-Flow depuis 2022 ?
En raison de l’exigence de nos chantiers. En se développant ces dernières années, on a rencontré des difficultés lors des campagnes de récolte. Notamment concernant la transmission par courroie du convoyeur qui nous empêchait d’exploiter pleinement nos anciennes machines. Après un essai au maïs et au blé, on a vite compris que la transmission mécanique de l’Axial-Flow serait un atout. On a franchi le cap en achetant la première moissonneuse en 2022.
À quel point vos chantiers sont spécifiques et exigeants ?
C’est surtout la récolte du maïs qui impose ces exigences. On travaille avec un cueilleur douze rangs dans des gros maïs, souvent semés épais avec des densités moyennes de 95000 plantes par hectare. On atteint régulièrement des moyennes de rendement de 150 quintaux par hectare avec des pointes qui dépassent 200 quintaux par hectare dans certaines zones. Une des spécificités de notre plus gros chantier, c’est également la pente, et Case IH est l’un des rares constructeurs à proposer un caisson auto-nivelant qui est indispensable sur ce genre de terrain pour assurer une qualité de récolte optimale.
Comment voyez-vous la campagne 2024 ?
Il faut s’adapter. Un quart des surfaces de blé a été semé cette année en raison du mauvais temps. On va se retrouver avec une surcharge énorme de travail de récolte à l’automne. Pour anticiper cette surcharge, on a loué une nouvelle Axial-Flow 6150 et on a acheté un cueilleur supplémentaire, qui porte notre parc à trois cueilleurs huit rangs, et un cueilleur douze rangs, quatre coupes à blé et une coupe à tournesol.